On February 14, 1973, the Yukon Native Brotherhood, led by Elijah Smith, along with a delegation of Yukon First Nation leaders, presented Together Today for our Children Tomorrow: A Statement of Grievances and an Approach to Settlement by the Yukon Indian People to then Canadian Prime Minister Pierre Elliott Trudeau.
This ground-breaking document was developed by the Yukon Native Brotherhood in close consultation with Yukon First Nation Elders and community members. It laid out the past and present state of Yukon First Nations. It also made recommendations for a better future, including land and cash settlements.
Prime Minister Trudeau accepted the statement on behalf of the Government of Canada. Together Today for our Children Tomorrow became the basis for negotiating Yukon First Nation land claims.
“This settlement is for our children, and our children’s children, for many generations to come. All of our programs and the guarantee we seek in our settlement are to protect them from a repeat of today’s problems in the future. You cannot talk to us about a bright new tomorrow when so many of our people are cold, hungry and unemployed. A bright new tomorrow is what we feel we can build when we get a fair and just settlement.” Together Today for our Children Tomorrow, 1973
Transcription
Journaliste de CBC :
Les chefs autochtones du Yukon résument leur position en une phrase, soit : beaucoup d’autochtones ressentent que leurs griefs sont si lourds, que d’aucune façon ils ne peuvent être indemnisés pour ce qu’ils ont subi. Cela dit, le chef Elijah Smith de la Fraternité des Autochtones ne se préoccupe pas des droits juridiques ou des droits des Autochtones, il part plutôt de l’hypothèse qu’Ottawa a une obligation politique et morale de conclure un accord avec les Autochtones du Yukon qui n’ont jamais signé de traités comme leurs confrères du sud du Canada. Les Autochtones disent que l’argent à lui seul ne résoudra pas leurs problèmes; ils veulent prendre part au devenir de leur territoire. En d’autres mots « Nous ne vendrons pas notre patrimoine pour faire rapidement de l’argent ou pour obtenir un emploi temporaire. » En conséquence, ils laissent les points de détail ouverts à la négociation, comme la superficie des terres, les indemnités monétaires, le pourcentage des redevances.
Chef Elijah Smith :
Nous ne voulons pas la charité; nous avons un plan qui coûtera aux contribuables canadiens beaucoup moins que la poursuite des politiques et les programmes gouvernementaux actuels.
Le premier ministre Pierre Trudeau :
L’approche que vous avez présentée ici en est une qui, dans ses conditions, est accueillie très favorablement par le gouvernement. Nous pensons qu’il s’agit d’une façon de régler les problèmes qui est de loin beaucoup plus constructive que réécrire l’histoire.