Première nation de Kluane
Premières Nations de Champagne et d'Aishihik
Première nation des Tr’ondëk Hwëch’in
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Governance

Avant la signature d’ententes sur les revendications territoriales et l’autonomie gouvernementale

Avant la signature d’ententes sur les revendications territoriales et l’autonomie gouvernementale

Compte tenu du nombre accru de personnes et d’activités au Yukon, les Premières Nations ont compris qu’elles devaient faire quelque chose pour protéger leurs terres et leur mode de vie et pour faire de ce territoire un endroit où il fait bon vivre.                  

Steve Smith, ancienne chef des Premières Nations de Champagne et de Aishihik:

Partout au Yukon, on observait une augmentation des activités et l’aliénation des terres utilisées par notre peuple à des fins traditionnelles depuis de nombreux millénaires.

Daryn Leas, citoyen de la Première Nation des Tr’ondëk Hwëch’in:

Des routes étaient aménagées, des mines étaient construites; cela contribut à accroître la prospérité du territoire, ainsi que l’optimisme des gens, à l’exception des Autochtones, qui ont été mis à côté et se sont sentis exclus de ces possibilités.

Steve Smith, ancienne chef des Premières Nations de Champagne et de Aishihik:

Et ce qui est arrivé, c’est que certains d’entre eux ont participé à la Deuxième Guerre mondiale étaient traités d’égal à égal. À leur retour au Yukon, ils étaient traités comme des citoyens de second rang, même pas comme des citoyens, disons. C’est là qu’ils ont constaté que la situation au Yukon n’était plus aussi reluisante qu’elle l’avait déjà été, pour ainsi dire, et qu’ils ont vu leur situation sous un nouvel angle.

Marilyn Jensen, M.A., instructrice en gouvernance autochtone au Collège du Yukon et fondatrice de la troupe de danse Dakhká Khwáan Dancers:

Vous savez, dans les années 60 et 70, nos chefs et nos aînés de l’époque savaient très bien que nous devions faire quelque chose. Nous devons agir maintenant; autrement, il n’y aura plus rien pour nos descendants.

Math’ieya Alatini, ancienne chef de la Première Nation de Kluane:

Nous avions le sentiment généralisé que nous pouvions décider de notre avenir. Nous avons le droit d’éduquer nos enfants. Nous avons le droit de réussir et de saisir les occasions de développement économique qui se présentent sans devoir obtenir l’approbation d’un ministre des Affaires autochtones, à Ottawa. De plus, je crois que nous étions vraiment fiers de ce que nous étions, ou de ce que nous sommes, en tant que personnes et que nous nous tenons debout pour décider de ce que nous ferons de notre vie.